Artistes en herbe

Archives artistiques et pédagogiques

retour à l'accueil
Catégories
2014-2015 3ème 4ème 5ème 6ème Projets et sorties scolaires

Tapa Festival

-> Qu’est-ce que le tapa?
Le tapa est une étoffe végétale produite à partir de l’écorce de certains arbres ou arbustes (principalement le mûrier, le banian et l’arbre à pain ou maiore). Une fois l’écorce prélevée du tronc, elle est laissée à tremper puis battue de sorte à étirer les fibres. La fine étoffe ainsi obtenue peut ensuite être décorée et/ou assemblée.

Technique de teintures végétales
Motifs tracés sur le tapa avec une graine de fara taillée qui sert de pinceau.
Outils et matériaux utilisés pour battre et décorer le tapa
Motif réalisé sur d’une matrice en bois dont on transfert l’emprunte sur le tapa par frottage. La teinte est produite à partir de poudre d’argile râpé à l’aide d’un coquillage rugueux.
  • T
Quelques réalisations en tapa

EXPOSITION : « Tapa et déclinaisons » au Centre des métiers d’art – Te pu

Hina Tutuhaa i pihaiho i tana Ora, Théâtre optique, Viri TAIMANA
Pifatu te Tapa He Akau, bois de Kaori, Fabienne PETERANO
Projection numérique sur tapa, Luce PASQUINI

EXPOSITION « Les artistes et le tapa, regards croisés » à la Galerie des Tropiques

  • T
Exposition réunissant œuvres d’artistes de Polynésie française, de Nouvelle-Calédonie,
de Wallis et Futuna sur le thème du tapa.
Événement culturel majeur de 2014, le festival du tapa a été l’occasion de croiser les regards et les techniques de divers pays d’Océanie. Les gestes ancestraux de production de cette fibre végétale ont été explorés et revisités en tissant des liens nouveaux entre art et artisanat à travers de nombreux ateliers et expositions.

Une pensée pleine de gratitude à Michel Charleux, initiateur de ce projet de festival aujourd’hui disparu.

Né en 1945 à Paris, professeur certifié de mathématiques retraité, ethno-archéologue, membre du laboratoire d’ethnologie préhistorique de l’UMR 7041 ArScAn, Michel Charleux a passé 28 ans de sa vie en Océanie (Polynésie française, Vanuatu et Australie). Outre ses missions archéologiques, en particulier sur l’île déserte de Eiao (Marquises), il s’est passionné dès 1980 pour le tapa, consacrant la première des muséo-valises pédagogiques du musée de Tahiti à ce thème. Initié à l’art du battage d’écorce par la Marquisienne T. Kohueinui-Peters, il a animé de nombreux ateliers. Commissaire général du Festival des tapa d’Océanie à Tahiti (novembre 2014) et Commissaire de l’exposition « Tapa d’Océanie d’hier et d’aujourd’hui » au musée de Tahiti et des îles ― Te Fare Manaha (novembre 2014 – février 2015), il a su fédérer une centaine d’auteurs, artisans et artistes derrière le projet d’un grand livre sur les tapa depuis l’Asie du Sud-Est jusqu’aux sommets du triangle polynésien.